Pourquoi le Canon de Pachelbel, réflexion

Pourquoi le Canon de Pachelbel. Je n'en sais rien. Un samedi soir entre 1971 et 1973 avec le groupe de réflexion du Club d'astronomie du CEGEP Maisonneuve, dans le sous-sol, chez Diane Choquet, nous avons écouté et médité sur le Canon de Pachelbel et depuis ce temps, donc depuis 52 ans, cette pièce de musique a été mon thème lors des grands événements de ma vie. Je l'ai joué à l'orgue, au piano, au clavecin et chanté avec le Choeur de Pratt et Whitney.

Quand je réfléchis, pense et médite sur mon existence et ma vie, ce thème revient toujours. Il est vrai qu'elle est la pièce musicale la plus jouée lors des mariages au É-U. Mon prof de piano, Claude-Gérard Sarrazin détestait Pachelbel et ne comprenait pas pourquoi j'étais accro à cette pièce du XVIIe siècle. Je n'ai jamais été capable de lui expliquer.

Elle a été mon guide dans tous les grands événements de ma vie, même aujourd'hui au crépuscule de mon existance, je reste incapable de l'écouter sans avoir une larme au coin de l'oeil. Plusieurs de vous qui liraient ces lignes, se souviendront de nos soirées et de nos "parties" de réflexion qui ont eue comme thème ce fameux Canon, qui est en passant, une forme musicale de répétition de lignes musicales et non ayant un rapport quelconque avec des Canons, comme le présentent certains CD avec des canons comme thème sous-titres de bouches à feux comme au XVIIe siècle. 

Je remercie donc, Johann Pachelbel, d'avoir composé que deux pièces qui lui sont survécues, son fameux Canon et la gigue qui le suit. Il ne nous restera que cela de l'œuvre du compositeur allemand. 

J'ai écrit ce texte, car j'ai trouvé une maison d'édition qui publiera, à mon compte, ma biographie (tome 1). J'ai une rencontre avec eux, jeudi prochain, et je crois bien que je publierai avec eux. Pour la plupart d'entre vous, vous laisserez des enfants qui continueront votre œuvre, pour ma part je ne laisserai que des œuvres écrites ou musicales. 

Que ce soit mon mari Alain, qui est décédé le 26 novembre 2016 ou mon conjoint actuel, André-Yves, je n'oublierai jamais ce canon de Pachelbel, je souhaite que ce soit les dernières notes que j'entendrai avant de passer l'arme à gauche. 

comme, d'habitude, merci de me lire